Ian Lipinski, recordman !
Friday, 01 September 2017
Dans un mois, Ian Lipinski prendra le départ de sa troisième Mini-Transat La Boulangère à partir de La Rochelle et en direction de La Martinique en passant par Las Palmas aux Canaries. Marin francilien, breton d’adoption, vainqueur de la dernière Mini en voilier de série, Ian a décidé l’année dernière de s’engager sur le circuit de la classe Mini 6.50 en prototype. A bord du très optimisé et révolutionnaire « Griffon.fr », il a remporté toutes les courses de la saison et reste sur 15 victoires d’affilée en deux ans. Zoom sur un navigateur pas comme les autres qui fera naturellement parti des favoris et qui peut entrer dans l’histoire de la course au large en remportant la Mini-Transat dans les deux catégories !
Ian Lipinski a grandi à Vanves en Ile-de-France, dans un immeuble collectif que ses parents et des amis ont construit. Une enfance heureuse, entourée de nombreux copains et voisins. Mère institutrice, père chercheur au CNRS en génétique, Ian a enchaîné tranquillement les études jusqu’à l’âge de 13 ans, quand il décide avec l’assentiment de l’autorité supérieure de partir deux ans à l’aventure aux Antilles pour des navigations sur un vieux gréement dans le cadre d’une association.
Le bac en poche, il se consacre à la physique à l’université d’Orsay jusqu’à la licence. Sa maîtrise est acquise à Pise en Italie, Erasmus est passé par là. A son retour, il s’inscrit à une école d’ingénieur aéronautique à Toulouse. « Je pratiquais le vol à voile et le bateau, l’aéronautique me passionnait. J’ai alors passé deux belles années à étudier l’aérodynamisme » relate t-il. « Entre temps, j’ai découvert les Glénans, une révélation… J’ai alors assez vite encadré des jeunes sur l’archipel l’été notamment en dériveur puis en croisière. Après mes études, plutôt que de réellement me mettre à la recherche d’un job d’ingénieur, j’ai atterri à Paimpol, toujours dans le cadre des Glénans. J’ai encadré pendant trois ans puis ai passé mon brevet d’état. » Ian, avec sa femme et un couple d’ami, décident d’acheter un bateau, un Galapagos 43, unité en acier des années 70. Il vogue pendant un an à la découverte de l’Atlantique Nord. « Je participe aussi à un Mini Fastnet. Je commence à me dire que ces petits bolides de 6m50 sont vraiment sympas, la communauté qui l’entoure aussi. On s’installe à Lorient. » Ian achète un Pogo 2. C’est parti ! Il enchaîne deux belles années de Mini jusqu’à la Mini Transat 2013 à laquelle il prend le départ. « Les conditions sont dantesques sur cette édition. Nous partons avec un mois de retard d’Espagne plutôt que Douarnenez. Ma course s’arrête au bout de 20 heures. A la fin de la première nuit, mon bateau chavire. Je me retrouve à l’envers avec mon Mini rempli d’eau. Je suis récupéré par un cargo. En 2014, je suis contacté par le constructeur d’un nouveau Mini l’OFCET 6.50 et je deviens un peu le pilote d’essai de la première unité. Je participe à l’ensemble de la fabrication de ce bateau. Je réussis à me qualifier et je prends le départ des Sables – Les Açores. La deuxième étape se passe super bien car je suis 3ème dans la catégorie des prototypes avec un bateau de série mais pas encore homologué dans cette classe car il y en avait pas dix de construit ».
2015, Ian gagne la Transgascogne puis la Mini Transat, ce qui conclut en beauté ce projet – pari. « Lors de la Mini Transat 2015, j’ai sept heures d’avance sur le deuxième sur la première étape. La seconde étape est plus difficile. Je suis en tête mais Julien Pulvé qui avait 12 heures de retard sur moi me double. Malgré un gros suspense à la fin puisque je perds le contact avec Julien et me fait arrêter dans une bulle sans vent, je gagne mais j’ai vécu trois jours de grosses tensions avec des classements BLU qui ne me rassuraient pas ». Comme souvent sur cette légendaire Mini Transat sans communication avec l’extérieur, Ian ne sait pas s’il a gagné en coupant la ligne d’arrivée. Les bravos le rassurent. « Je n’avais même plus l’énergie de lever les bras tellement j’avais été au bout ».
La suite, à bord du Magnum, prototype dessiné par David Raison, s’est déroulée comme dans un comte de fée puisqu’Ian a gagné, en 2016 et 2017, toutes les épreuves auxquelles il a participé démontrant un véritable talent au large.
A l’initiative du collectif Rochelais Mini-Transat, Ian Lipinski, skipper francilien du voilier Griffon.fr, vainqueur de toutes les épreuves de la saison et qui prendra le départ de la Mini-Transat La Boulangère le 1 octobre à La Rochelle dans la catégorie des prototypes, sera présent à Paris, avec d’autres concurrents, le 6 septembre.
RDV à 9h30 au restaurant « Les Grandes Marches », 6 place de la Bastille…
Réponse souhaitée quant à votre présence ou pas à [email protected]
Le palmarès d’Ian Lipinski
2017 : vainqueur de la Lorient BSM, la select Pornichet, la mini en Mai, le trophée Marie-Agnès Peron, le Mini-Fastnet et la Transgascogne
2016 : Champion de France espoir de course au large, vainqueur de la Duo Concarneau, des Sables – Les Açores – Les Sables, du Mini Fastnet, du Trophée Marie-Agnès Péron, de la Mini en Mai, de la Select 6.50, de la Lorient BSM
2015 : vainqueur de la Mini Transat dans la catégorie des voiliers de série et de la transgacogne
2014 : 3ème du Championnat de France prototype Mini 6.50
2013 : vainqueur du Mini Fastnet, 3ème de l’open demi-clé
2012 : 3ème des Sables – Les Açores – Les Sables et du UK Fastnet
A retenir sur la Mini-Transat La Boulangère : transat fondée par Bob Salmon en 1977, 84 coureurs au départ dans deux catégories (les voiliers de série et les prototypes), 4050 milles en solitaire sans assistance et sans communication, une première étape entre La Rochelle et Las Palmas aux Canaries de 1350 milles, une deuxième étape en direction de La Martinique de 2700 milles
La société GRIFFON en quelques points
Spécialiste du sanitaire haut de gamme depuis 1886. L’hydrochasse a été inventée en 1950 par Claudius GRIFFON. A ce jour, on compte plus de deux millions d’hydrochasses installées en France. En décembre 2015, la société a été rachetée par deux jeunes entrepreneurs qui ont l’ambition d’en faire un leader mondial dans le milieu des sanitaires. Après un changement de l’identité visuelle, l’amélioration des produits ; l’entreprise se tourne vers l’avenir et la modernité afin de faire de l’hydrochasse, un véritable objet de décoration.
Les partenaires d’Ian : Griffon, e-founders, alsolu, nodesign, spallian, jamespot, expograph, e-influence.fr, tribord, nke, wichard, x voiles, inorope
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Last Updated ( Friday, 01 September 2017 )