TRICOTAGE AU CONTACT

Monday, 26 June 2017

 

Partis de Saint-Nazaire hier à 19h, les quatre trimarans dont Sodebo Ultim’, naviguent au contact comme s’ils étaient en train de régater sur de petits dériveurs. La flotte progresse doucement sous l’Irlande, les multicoques avançant en ligne tendue en direction du nord-ouest. Ils sont poussés par des vents de sud, annonciateurs de la première dépression qui va se développer dans la soirée avec en perspective du vent forcissant.

S’il y a moins de stress qu’à grande vitesse, la navigation à la voile sur ces grands bateaux est exigeante par petit temps. Le stress généré par la vitesse se transforme en tension dans les petits airs. Jean-Luc le disait ce matin « On s'attend à de la grosse « pétole » (NDLR grand calme) foirasse aujourd'hui. »

Quand on navigue au contact, la situation est tendue sur chaque bateau. Pour les poursuivants, le job consiste à ne pas laisser s’échapper ceux qui sont devant, surtout quand il n’y a pas d’option possible. Pour ceux qui mènent la troupe, ils doivent marquer leurs poursuivants tout en gardant de la vitesse.

SODEBO ULTIM’ DANS LE PETIT TEMPS VU PAR L’EQUIPAGE
Les quatre bateaux en course sont différents, chacun avec des qualités plus ou moins marquées.  « Sodebo Ultim’ n’apprécie pas forcement le près dans le petit temps » comme le souligne Thierry Briend qui insiste comme Loïc Le Mignon sur "la polyvalence du trimaran".

Observation confirmée par Vincent Riou. L’ancien vainqueur du Vendée Globe trouve le bateau qui a battu le record du tour du monde en solitaire, plutôt facile en général et il rappelle que « c’est un bateau qui a très bien rempli sa première mission. »

 

 « On voit deux bateaux devant nous, Macif et Idec Sport » racontait ce matin Jean-Luc Nélias. Pendant que le navigateur et média man à bord de Sodebo Ultim’, pianotait sur l’ordinateur de la table à carte pour télécharger les premiers fichiers météo de la journée, deux experts avaient pris leur quart à l’extérieur à la recherche du moindre souffle pour faire avancer le bateau. Loïc Le Mignon, le grand manitou de la technique à bord, restait appliqué à la barre, alors que Thierry Briend se concentrait sur les écoutes, un exercice qui lui est familier

NAVIGATION DANS LE PETIT TEMPS : STRESS ou TENSION
Comme prévu, les vents restent évanescents depuis le départ de Saint-Nazaire. Depuis hier soir, les 22 marins en course sur les quatre bateaux se concentrent pour aller chercher les risées et rester dans les veines de vent qu’ils guettent attentivement sur l’eau. Sur Sodebo Ultim', les deux hommes qui sont de quart celui qui barre et celui qui règle, ont une mission : veiller à ce que le bateau ne s’arrête pas.
Il est difficile d'imaginer que ces gigantesques engins à trois coques conçus pour les hautes vitesses, s’immobilisent dans les trous d’air. Lorsque c’est le cas, la besogne à bord pour faire repartir ces oiseaux de plus de 10 tonnes devient très laborieuse.

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Last Updated ( Monday, 26 June 2017 )